La 4ème Conférence Africaine pour la Médecine d’Urgence (AfCEM 2018) se tiendra en 2018, à Kigali, Rwanda, du 7 au 9 Novembre. Les conférences précédentes qui ont eu lieu au Ghana (2012), en Ethiopie (2014) et en Egypte (2016) ont montrées que l’Afrique peut accueillir les conférences de la super-classe mondiale; la prochaine AfCEM qui se déroulera au Rwanda va continuer à s'appuyer sur ces succès. L’AfCEM attire les présentateurs et délégués venant de partout en Afrique et autres coins du monde, partageant leurs expériences et opinions pour ameliorer le developpement des soins d’urgence en Afrique. Le thème de l’AfCEM cette année s’agit de Briser les Barrières à l’Enseignement en Médecine d’Urgence. L’enseignement de médecine d’urgence en Afrique est essentiel pour augmenter le nombre de professionnels bien formés en soins d’urgence à travers le continent Africain. L’enseignement est aussi une essentielle partie dans le developpement des systemes ainsi que la priorisation des recherches destinées à adresser les besoins de santé. Les nouveaux systèmes de médecine d’urgence ne vont pas réussir si les gens n'apprennent pas à les utiliser, et les nouvelles recherches ne peuvent pas être mise en place sans communication des résultats. La médecine a toujours dépendu sur l’enseignement depuis le début du serment d’Hippocrates qui a renforcé le besoins de praticiens de transmettre leur art a la prochaine génération - et a insisté que l’enseignement soit gratuite[1]. Mails la façon dont l’enseignement est faite varie avec le temps. En 1892, Sir William Osler a dit: “In the methods of teaching medicine the old order changeth. Giving place to new” [ dans les méthodes d’enseigner la médecine, l’ordre ancienne change, donnant place à une nouvelle order][2] et son sage déclaration tient encore aujourd'hui, après plus de 100 ans. Le défi qui s’impose à la communauté actuelle de médecine d’urgence est de fournir un enseignement adéquat qui est gratuit est disponible à tous les apprenants d'aujourd'hui. L’Afrique a les plus haut taux de mortalité et fardeau de soins d’urgences au monde, donc la provision d’une éducation facilement accessible est plus crucial en Afrique que partout ailleurs [3]. Les livres sont chers à fournir, distribuer et acheter; ils sont aussi rapidement dépassés par les tout derniers développements dans le domaine des soins de santé. Les journals/revues sont plus à jour, mais aucun(e) journal ou revue est compréhensive pour la pratique de médecine d’urgence, et le grand nombre de publications empêche toute person de pouvoir suivre tous les mises à jour pertinentes. Même s'ils sont plus à jour pour la livraison d’information, les conférences sont chers à assister. Depuis son début en 2012, l’EMGAL (ou Éducation Médicale Gratuite en Accès Libre) a progressée [4], [5], [6], [7]. l’EMGAL profite de la prévalence et facilite des réseaux sociaux comme Twitter®, Facebook® et la multitude des plateformes pédagogiques en lignes, pour fournir un contenu éducatif venant des camarades de métier, avec objectif d’augmenter les mécanismes traditionnels d’enseignement [8], [9]. Majoritairement grâce à l’EMAL, les praticiens des soins d’urgences ont maintenant une plus grande opportunité que jamais auparavant de fournir des information actualisées et de haute qualité, comblant l'écart entre recherche, enseignement, et pratique. Cependant, en dépit du nom, l’EMGAL n’est pas toujours gratuit ou accessible, surtout pour accéder aux médias vidéo ou audio. Pour plusieurs gens en Afrique, le manque de connection ou bande passante internet fiable, ainsi que le prix, limite l'accès adéquat aux ressources éducatives importantes qui sont offertes à travers la communauté globale de l’EMGAL. En outre, la plus grande majorité du contenu de l’EMAL est ciblé aux milieux riches en ressources, donc même si les praticiens en Afrique peuvent accéder le contenu, ils peuvent rarement accéder le technologies requises pour traduire leur apprentissage en pratique. A cause de ces barrières, l’AfCEM 2018 va avancer une nouvelle itération de l’EMGAL; celle de EMAL, ou Éducation Médicale en Accès Libre. La priorité de l’EMAL s’agit de ce qui est nécessaire en Afrique au autres milieux soumis à une contrainte des ressources, pour fournir un enseignement actualisé et de haute qualité en matière des soins d’urgences. l’EMAL comprend une modification du concept d'accessibilité des services de santé par Penchansky et Thomas [10]. L'accessibilité à l’enseignement de médecine d’urgence comprend la disponibilité, l'adéquation, et l'abordabilité. l’EMAL a pour cible les pays à faible revenue ou money (PRFM), fournissant les outils pédagogiques disponible et abordable pour enseigner les soins urgences appropriés. L’EMAL inclut donc les outils pédagogiques traditionnels, ainsi que les ressources basés sur internet et réseaux sociaux. l’EMAL cherche à rendre tous les outils pédagogiques plus disponibles dans le PRFM. Donc EMAL va utiliser les outils de bande-passante faible comme Facebook Lite® et renforcer les médias plus accessibles tels que les textes et images. L’EMAL va supporter le développement des ‘Brave African Discussions in EM (BadEM) [9] et autres ressources similaires à travers l’Afrique. L’EMAL va aussi inclure de nouveaux modèles d’apprentissage en classe et ainsi que de simulation basse fidélité. Elle va supporter et promouvoir les revues/journals a acces libre qui sont spécifiques à l’Afrique, tels que le Journal Africain de Médecine d’Urgence (AfJEM). Elle va aussi inclure la distribution du manuel de l’AFEM des Soins Aiguës et d’Urgence à travers l’Afrique [11]. Elle va inclure les cours gratuits, tels que le cour sur la prise en charge des traumatologies en soins primaires, qui sont spécifiquement désignées pour les milieux des PRFM [12]. Bien qu'une grande partie de ce matériel peut être et devrait être gratuit, il faut reconnaître qu’il y aura toujours des coûts tel que les frais d’internet ou de déplacement. Des efforts doivent êtres faites pour minimiser ces coûts et les rendre abordables mêmes si ils ne sont pas totalement gratuits. Les conférences et les cours ne peuvent pas être organisés sans dépenses, et la plupart des gens en PRFM qui développent ou fournissent les matériels pédagogiques ne peuvent pas financièrement se permettre de faire cela sans recevoir une juste rémunération. L’EMAL va donc encourager les partenaires mondiaux de fournir les abonnements institutionnels à des ressources autrement coûteuses. L’EMAL va promouvoir les programme de parrainage tel que Supadel [13] pour les délégués de participer à des conférences internationales. L’EMAL va encourager les gouvernements et autres donneurs de fournir de fournir un support financier au développement local et durable des nouveaux ressources avec juste rémunération aux enseignants. L’EMAL va aussi développer des partenariats entre les programmes et sociétés des soins d’urgences africaines et d’autres à travers le monde, pour faciliter un échange global en enseignement et formation. C’est le moment de l’EMAL pour la Médecine d’Urgence Africaine. Éducation Médicale en Accès Libre. Venez à l’AfCEM à Kigali en novembre 2018 pour faire partie de ce mouvement grandissant de l’enseignement médicale ainsi que du monde prospère de la médecine d’urgence en Afrique. ![]() Cette article a été traduit en Français par Espérance Mutoniwase (University of Chicago, USA). Le texte original en Anglais peut être trouvé ici. Giles N. Cattermole (Comité Scientifique, AfCEM 2018)
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AuthorLes publications et les traductions des résumés d'articles sont l'œuvre d'un groupe dévoué de jeunes universitaires africains francophones Archives
October 2018
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