Afr J Emerg Med 2017;7(3):130-4 Abstract translated by: Dr Ken Ngoy Diango Affiliation: Division of Emergency Medicine, Cape Town,South Africa Contact translator @KenDiango Link to original abstract and full text Introduction
Les traumatismes crâniens représentent une des principales causes de mortalité en Afrique. Nous caractérisons l'épidémiologie et les résultats des traumatismes crâniens dans un centre d'urgence éthiopien. Méthodes Nous avons mené une étude prospective de cohortes de tous les traumatisés crâniens qui se sont présentés au centre d'urgence de l'hôpital spécialisé de Tikur Anbessa à Addis-Abeba. Les données ont été recueillies au moyen d'un formulaire standardisé à partir du dossier du patient, des rapports de radiologie et des notes post-opératoires. Les patients ont été suivis jusqu'à la fin de l’hospitalisation, le transfert vers une autre institution, le décès ou 7 jours d’admission à l'hôpital. Le consentement a été obtenu auprès du patient ou d’un substitut. Résultats Parmi les 204 patients traumatisés crâniens enrôlés, la majorité avaient moins de 30 ans (51,0%) et étaient de sexe masculin (86,8%). Quarante et un pour cent des blessures ont été causées par des accidents de trafic routier (ATR). Un nombre considérable de patients avaient au moins un indicateur de traumatisme grave lors de la présentation: 51 (25,0%) avaient un GCS <9, 53 (26,0%) avaient un polytraumatisme, 95 (46,6%) avaient ≥1 signe vital anormal et des 133 patients dont les données étaient disponibles, 37 (27,8%) avaient un Score de Traumatologie Révisé (STR) <6. Les patients victimes de ATR étaient plus susceptibles d'avoir des indicateurs de blessures graves par rapport aux autres mécanismes, y compris les polytraumatisés (OR 3.2, IC 95% 1,7-6,2, p = 0,00), GCS <9 (OR 3,7, IC 95% 1,8-7,4, p = 0,00), ≥1 signe vital anormal (OR 2,5, IC 95% 1,4-4,6, p = 0,00 ) ou un score STR <6 (OR 3.6, IC 95% 1.6-8.1, p = 0.00). Dans l'ensemble, 149 (73,0%) des patients ont été hospitalisés, 34 (16,7%) ont été transférés vers un autre hôpital et 21 sont décédés (10,3%). Dans l'analyse multivariable, le décès était significativement associé à l'âge de plus de 60 ans (aOR 68,8, IC 95% 2,0-2329,0, p = 0,02), un GCS <9 (aOR 14,8, IC 95% 2,2-99,5, p = 0,01), des pupilles fixes bilatérales élèves (aOR 39.1, IC 95% 4.2-362.8, p <0.01) et l’hypoxie (saturation en oxygène <90% ; aOR 14.2%, IC 95% 2.6-123.9, p = 0.01). Conclusion Les traumatismes crâniens représentent un risque important de morbidité et de mortalité en Éthiopie, avec les ATRs comme facteur qui augmentent la gravité du traumatisme. Des approches ciblées pour améliorer les soins aux victimes peuvent améliorer les résultats
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AuthorLes publications et les traductions des résumés d'articles sont l'œuvre d'un groupe dévoué de jeunes universitaires africains francophones Archives
October 2018
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